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Eos

17 mars 2008

Le Papillon des Etoiles

Mon dernier Werber; le Papillon des étoiles... Un vrai chef d'œuvre! Mais ce Werber est un pur génie qui ne s'essouffle guère!
Ben voyons! Remets les pieds sur terre et regarde la vérité en face! Werber c'est fini...
Moi qui m'impatientais de lire la suite du cycle des anges-dieux-thanas et tout le toutim me voilà bien découragée!
Tant la trilogie des Fourmis m'avait charmée par son originalité; tant son papillon de étoiles -ben voyons il était sensé nous éblouir avec ce titre?...- m'a déçu par ce désagréable sentiment de déjà vu... Travail bâclé, énigmes et petits tours de magie déjà utilisés, mêmes éléments remis sur le tapis, beaucoup trop de ressemblance avec ses autres romans et pas assez d'explications et de description (DES villageS dans un vaisseau? comment? pourquoi? depuis quand?)

Si vous ne l'avez pas lu et que vous souhaitez encore conserver votre admiration pour se génie essoufflé fuyez ce livre comme la peste au risque de courir aux devants d'une grande désillusion

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17 mars 2008

Le Monde Du Non A

ce livre est basé sur le concept de "la sémantique générale" de Korzybski ou systèmes non aristotéliciens et non newtoniens. Expressions bien ronflantes qui résument simplement le fait que la signification- pas seulement d'un mot- ne peut être considérée que si l'on prend en compte le cerveau humain et ses limitations. En effet l'homme ne perçoit de la réalité que se que ces organes d'appréhension lui permettent d'en saisir. Donc ceci équivaut à dire que la réalité est en quelque sorte déformée. D'où les "niveaux d'abstractions" qui en découlent automatiquement. C'est à dire les différents niveaux de différents individu à "abstraire" ou saisir une partie du tout.

La synopsis, un certain Gilbert Gosseyn, formaté aux concept du non A se voit implanté des souvenirs ainsi qu'une identité qui en fait n'est pas la sienne. Il s'aperçoit de la supercherie lors de sa tentive de participation aux jeux de la Machine au décours desquels se fait la sélection de candidats à l'émigration vers Vénus - pour une fois que ce n'est pas Mars on est contentes les filles - où l'injustice en même temps que la police n'existent pas. Le héro -ou pas finalement- comme tout personnage vanvogtien digne de ce nom, se voit mener par le bout du nez par un "entité" dont il ignore l'existence. Celle-ci prévoit tout ses faits et gestes, et se permet par ailleurs de le guider ponctuellement mais vers quoi...

Malgré quelques théories ardues et des passages céphalogènes où l'auteur se lance à corps perdu dans une métaphysique qui n'a pas sa place à mon goût il n'en reste pas moins un grand chef d'œuvre. Ce qui m'a attirée dans ce livre mis à part le concept de la sémantique générale que je découvrais à travers lui, c'est cette impression d'être sur un échiquier géant; en effet un scénario tissé de la sorte ne peut qu'emprisonner son lecteur entre ses lignes. Je regrette seulement que Van vogt n'ait pas puisé plus à fond dans les ressources de ses personnages qui il faut le dire ont chacun un potentiel énorme. Je suis restée sur ma faim en terminant ce livre (même en ayant achevé le deuxième tome oui oui je vous assure) avec une impression de fin trop brusque, de dénouement trop rapide, une sorte de débâcle un peu décevante tout de même

Une livre à lire absolument si ce n'est déjà fait... Car au delà de l'aspect "science fiction" qu'il revêt il reste quand même un livre qui présente un concept assez futé quand même qu'est la sémantique générale de Korzybski qui pourrait trouver son application dans la vie quotidienne de nous simples citoyens mais aussi dans la résolution de gros conflits géopolitiques.

J'espère vous avoir donné envie de lire ce petit chef d'œuvre de la création vanvogtienne :-)

1 janvier 2008

L'agneau Carnivore

Agustin Gómez-Arcos, écrivain espagnole certes; mais ce livre là a été son premier livre écrit en français
Un livre qui m'a réellement marquée. Je me suis toujours demandée s'il ne s'agissait pas d'une histoire vécue... On sent bien le type qui écrit avec ses "tripes"

Le livre s'ouvre sur un télégramme reçu par un "je" du narrateur, un télégramme envoyé par le frère de "je", Antonio parti en Amérique où il lui annoce son retour prochain à la maison familiale. Il s'y précipite et attend fébrilement le retour de son frère et là commence une longue plongée dans le passé...

Ce n'est que vers le 15ème jour de sa naissance qu'il ouvre yeux et gâche l'"espoir de sa mère Mathilde (une névrosée caractérielle) d'avoir jamais pu enfanté un monstre. Ainsi ses projets de pèlerinage à Lourdes tombent à l'eau.
Aussitôt qu'il a ouvert les yeux il les plonge dans ceux de son frère qui malgré son jeune âge le protège déjà de toutes ses forces de gamin de 6ans... Il prend son berceau et le réfugie entre les murs de sa chambre et de son "amour"
Ce frère sera tout pour lui, il remplacera ses parents; sa mère n'ayant pas désiré cette enfant et le lui montre bien, son père "Carlos" cet être décadant et invisible restera confiné dans son bureau entre odeur de tabac et cette mystérieuse voix à la radio. Antonio lui apprendra tout de la vie... y compris l'amour

Magnifiquement écrit... Entre haine, amour, rancune et névrose l'auteur nous promène au sein des sentiments et des états d'âme d'un être tourmenté

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